Accueil - Alfredo Capurso et le CHaS

Alfredo Capurso, musicien, accordeur, découvreur

Passionné par l’analyse du son et de ses propriétés physiques, Alfredo Capurso, musicien   (guitare, batterie, trompette) et accordeur de piano s’intéresse prioritairement au phénomène des battements acoustiques. Il expérimente empiriquement une technique d’accordage privilégiant l’organisation des battements plutôt que leur neutralisation, donnant au piano un timbre qui bouleverse les pianistes les plus fameux. Face au scepticisme de ses collègues sur sa méthode, il comprend qu’il doit démontrer sa méthode mathématiquement. À la suite de rencontres déterminantes avec des universitaires de Messine (Sicile) il a l'opportunité d’exposer sa théorie du CHaS, au cours du congrès de Mathématiques de 2007, intitulé Les Fractales, quarante ans après – en présence du mathématicien Benoit Mandelbrot, l’inventeur des fractales. Alfredo Capurso dévoile alors avec succès sa mathématique de l’harmonie devant un auditoire de scientifiques. Après cette première intervention publique, d’autres suivront : en 2010 à la Semaine de la Culture à Messine, en 2011 à la conférence Suono e Sogno (Son et rêve) à l’université de Messine, etc.

La gamme de notes que nous connaissons a été déterminée par Pythagore et ses disciples. Pour cela ils ont divisé une corde en fractions de nombres entiers, privilégiant le rapport 3/2 entre deux notes, cet accord étant considéré comme harmonieux. Une fois remises en ordre, l'ensemble des notes obtenues constitue une gamme complète de sept sons à l’aide de six quintes (do, ré mi, fa, sol, la, si, do). À partir du moment où l’on a fabriqué des instruments à touche fixe comme l’orgue ou le piano, un compromis a été nécessaire pour réaliser un accord au plus près de la gamme de Pythagore, la progression géométrique des fréquences de notes ne pouvant, pour des raisons algébriques, être parfaite. Au lieu de chercher une solution à l'imperfection sonore à partir des fréquences des notes, Alfredo Capurso, a privilégié l'organisation des battements acoustiques nés des interférences d'harmoniques. En constatant la symétrie de battements de l'octave + quinte et de la double octave, il a élaboré l'algorithme CHaS adaptable et modulable selon les goûts de chaque accordeur et qui permet, cette fois, une progression parfaitement régulière des notes de la gamme. Il a démontré que la progression des battements se déterminait, comme la progression des notes, selon une suite géométrique. Qui dit battements dit production d'harmoniques. En organisant les battements au lieu de les atténuer, Alfredo Capurso a ainsi donné couleur et relief au son du piano. Voilà comment la passion d'un homme pour l'harmonie l'a conduit à une découverte, l'algorithme CHaS, saluée tant par les musiciens que  par les mathématiciens.

Le brevet sur le CHaS est enregistré en janvier 2009. À la même époque l’Université de Palerme publie les travaux d’Alfredo Capurso sur le site du GRIM (groupe de recherche sur l’enseignement mathématiques), sous la conduite du Professeur Spagnolo, directeur du département mathématiques de l’université et du Professeur Galante, enseignante à l’Université et au conservatoire de musique.
L’article a un tel retentissement qu’il provoque l’intérêt de l’Université Bocconi de Milan. Nicola Chiriano, enseignant en Mathématiques et en Physique, y publie en 2010 sur le site du centre de recherche MATEpristem, un article qui explicite la théorie du CHaS.

En 2015 alors que le Professeur de physique et d’astronomie Haye Hinrichsen à l’Université allemande de Würzburg rédige à l’intention de ses pairs un article sur les différents tempéraments musicaux mis au point dans les trois cents dernières années, il prend connaissance du CHaS. Non seulement il confirme sa robustesse mais il conclut son papier en reconnaissant sa supériorité sur tous les autres tempéraments : pour lui il est clair que the game is over.